Yo~ . Comment allez-vous?
Je vous poste, enfin, le chapitre 8 d'INAC tant attendu-ou pas.
Ma~ j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture~
Je vous poste, enfin, le chapitre 8 d'INAC tant attendu-ou pas.
Ma~ j'espère qu'il vous plaira.
Bonne lecture~
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Point de vue : Kamenashi Kazuya
J'ai toujours aimé prendre ma voiture pour me rendre dans un endroit inconnu. Prendre simplement des photos. Si aujourd'hui je le faisais, c'était surtout parce que j'avais besoin de réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Je n'arrivai toujours pas à déterminer si les baisers que Jin et moi avions échangés étaient sincères. Métaphoriquement, je me sentais comme une fleur de sakura. Je tombais de l'arbre où j'étais perché. Dans un sens, Ryo avait raison, mais aucun retour en arrière était possible. J'étais réellement et complètement perdu.
Photographier la nature a quelque chose d'apaisant. Ce sont des modèles qui ne se plaignent jamais, ils ne bougent pas mais sont tellement difficiles à cerner. Une mélodie troubla l'osmose dans laquelle je m'étais plongé.
- Moshi Moshi.
- Kazuya, tu vas bien ?
- Je vais bien. Et toi, ça va ?
- Ça va. Nous sommes bientôt le 2 février.
- Je sais, soupirai-je
- Je me demandais ... Tu veux que je t'y accompagne?
- Koki, tu sais très bien que je désire toujours y aller seul!
- Oui mais ...
- Merci, c'est gentil, mais non.
- Très bien. Je te laisse alors ?
- Oui, je travaille, là.
- Prends soin de toi. Ciao.
- Bye.
Comme tous les ans, il me demandait si je voulais qu'il m'y accompagne. Et à chaque fois la réponse était négative. Le 2 février était un jour privilégié de l'année. Un jour à chérir. Le seul moment où j'avais la force d'aller le voir.
Cette interruption avait coupé mon envie de travailler. De toute façon, ca devait bien faire 3 heures que je photographiais, et rien de bon n'était sorti. Ce n'était pas un bon jour. Je décidai donc de plier bagage et de me diriger vers le parking sableux ou était garée ma voiture. Je ne devrai rouler qu'une demi heure pour arriver chez moi et prendre une douche qui aurait pour but de me relaxer un minimum.
Photographier la nature a quelque chose d'apaisant. Ce sont des modèles qui ne se plaignent jamais, ils ne bougent pas mais sont tellement difficiles à cerner. Une mélodie troubla l'osmose dans laquelle je m'étais plongé.
- Moshi Moshi.
- Kazuya, tu vas bien ?
- Je vais bien. Et toi, ça va ?
- Ça va. Nous sommes bientôt le 2 février.
- Je sais, soupirai-je
- Je me demandais ... Tu veux que je t'y accompagne?
- Koki, tu sais très bien que je désire toujours y aller seul!
- Oui mais ...
- Merci, c'est gentil, mais non.
- Très bien. Je te laisse alors ?
- Oui, je travaille, là.
- Prends soin de toi. Ciao.
- Bye.
Comme tous les ans, il me demandait si je voulais qu'il m'y accompagne. Et à chaque fois la réponse était négative. Le 2 février était un jour privilégié de l'année. Un jour à chérir. Le seul moment où j'avais la force d'aller le voir.
Cette interruption avait coupé mon envie de travailler. De toute façon, ca devait bien faire 3 heures que je photographiais, et rien de bon n'était sorti. Ce n'était pas un bon jour. Je décidai donc de plier bagage et de me diriger vers le parking sableux ou était garée ma voiture. Je ne devrai rouler qu'une demi heure pour arriver chez moi et prendre une douche qui aurait pour but de me relaxer un minimum.
Point de vue : Jin Akanishi
J'étais allongé sur mon lit, les yeux fermés, et je ne bougeais pas. On aurait pu croire que j'étais mort.
Ça aurait pu être vrai.
J'avais réfléchi toute la nuit. Le sommeil n'était pas venu me voir durant tout ce temps, et je me sentais las. Depuis hier, je me sentais absolument impuissant. Inutile.
- Reprends-toi, Jin, me dis-je à voix haute, comme si quelqu'un d'autre allait me donner une réponse.
Après tout, tout ce qui s'était passé hier n'était pas sincère. A part le fait qu'il jouait bien, rien ne m'avait effleuré. Ces baisers, ses larmes, mon sourire & mon apaisement, tout faisait partie de ce jeu horrible dans lequel je nous avais lancés, lui et moi, sans son consentement. Mon but n'était pas de tomber amoureux d'un garçon comme lui. Je n'étais là que pour le ruiner. En espérant que tout ceci me donnerait un peu plus de force. Allez savoir pourquoi. C'était plus qu'idiot, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Plus maintenant. Malgré les doutes qui se semaient en moi petit à petit, je n'avais pas le droit d'arrêter, et encore moins le droit de m'égarer en chemin.
Non, pas comme hier.
Je pris trois cafés avant de me sentir un peu plus actif, histoire de ne pas avoir l'air d'un mort-vivant en retournant le voir.
En retournant jouer.
- Kazuya desu.
- Kazu, c'est Jin, dis-je d'une voix mélodieuse.
- Ah .. Oh, Jin, fit-il. Sa voix tremblait.
- Tu es libre aujourd'hui ? J'ai envie de te voir.
- Ano ...
- Apparemment, la réciproque n'est pas vrai, dis-je d'un ton froid.
- Non non, ce n'est pas ça ! Je ne suis pas du tout libre de l'après-midi, c'est tout.
- Et le soir ?
Je souris. J'imaginais déjà sa tête étonnée en entendant ma question. Il hésita longuement, ne me donnait toujours pas de réponses.
- Alors ?
- Le ... Le soir, tu n'as qu'à venir.
- A ce soir, Kazu.
Je raccrochai, plutôt fier de moi.
Et je me refis un café.
Ça aurait pu être vrai.
J'avais réfléchi toute la nuit. Le sommeil n'était pas venu me voir durant tout ce temps, et je me sentais las. Depuis hier, je me sentais absolument impuissant. Inutile.
- Reprends-toi, Jin, me dis-je à voix haute, comme si quelqu'un d'autre allait me donner une réponse.
Après tout, tout ce qui s'était passé hier n'était pas sincère. A part le fait qu'il jouait bien, rien ne m'avait effleuré. Ces baisers, ses larmes, mon sourire & mon apaisement, tout faisait partie de ce jeu horrible dans lequel je nous avais lancés, lui et moi, sans son consentement. Mon but n'était pas de tomber amoureux d'un garçon comme lui. Je n'étais là que pour le ruiner. En espérant que tout ceci me donnerait un peu plus de force. Allez savoir pourquoi. C'était plus qu'idiot, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Plus maintenant. Malgré les doutes qui se semaient en moi petit à petit, je n'avais pas le droit d'arrêter, et encore moins le droit de m'égarer en chemin.
Non, pas comme hier.
Je pris trois cafés avant de me sentir un peu plus actif, histoire de ne pas avoir l'air d'un mort-vivant en retournant le voir.
En retournant jouer.
- Kazuya desu.
- Kazu, c'est Jin, dis-je d'une voix mélodieuse.
- Ah .. Oh, Jin, fit-il. Sa voix tremblait.
- Tu es libre aujourd'hui ? J'ai envie de te voir.
- Ano ...
- Apparemment, la réciproque n'est pas vrai, dis-je d'un ton froid.
- Non non, ce n'est pas ça ! Je ne suis pas du tout libre de l'après-midi, c'est tout.
- Et le soir ?
Je souris. J'imaginais déjà sa tête étonnée en entendant ma question. Il hésita longuement, ne me donnait toujours pas de réponses.
- Alors ?
- Le ... Le soir, tu n'as qu'à venir.
- A ce soir, Kazu.
Je raccrochai, plutôt fier de moi.
Et je me refis un café.
Point de vue : Kamenashi Kazuya
- A ce soir, Kazu.
La tonalité de fin d'appel retentissait dans mes oreilles. Il venait de raccrocher. J'avais accepté de le voir alors que je savais que j'allais me perdre. Allais-je perdre le jeu tout simplement? Je devais me ressaisir, les dés n'étaient pas encore jetés.
Au fond de moi, je savais que je vivais bercé par l'espoir. C'était une mauvaise période pour moi. Le mois de février avançait vers moi plus vite que je ne le pensais. J'avais besoin d'affection et je le savais. Même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu arrêter nos ébats. En moment de faiblesse, on ne contrôle pas son corps, on ne contrôle pas son c½ur.
- J'ai besoin d'une clope.
Pendant qu'elle se consumait je repensais à ce qu'allait être ma soirée. Allais-je être assez fort pour résister? Toujours les même questions. Pour me changer les idées je décidais de contempler le paysage qui se trouvait autour du petit chemin dans lequel je m'étais arrêté pour répondre à l'appel de Jin. C'était un horizon de campagne traditionnelle. Vert et remplie d'arbres plus ou moins gros. Il était temps de redémarrer. J'avais encore du travail chez moi à faire avant que Jin n'arrive.
Arrivé chez moi, j'avais commencé par transférer les photographies de l'après midi sur mon ordinateur. Il n'y avait que 5 clichés bons à garder. Je devais vraiment remettre mes idées en ordre.
Je n'avais pas vraiment faim, alors je décidai de prendre directement ma douche tant attendue. Après avoir enlevé tout mes vêtements je me glissais sous le jet d'eau chaud. Entendre l'eau couler sur mon corps avait quelque chose de plaisant. J'aimais rester plusieurs minutes sous ce ruissellement de pluie artificielle. Pas trop longtemps quand même, sinon des répercutions pourraient se faire ressentir sur la note d'eau. Se savonner, se rincer, se sécher. Rapidement et efficacement. Mes cheveux étaient encore un peu humide, mais ils finiraient par devenir sec.
Il était un peu moins de 20 heures et je ne savais pas vraiment quand mon invité allait se présenter. En attendant, j'avais décidé de me poser sur mon canapé. Une fois de plus mes pensées divaguèrent entre le baiser que moi et Jin avions partagé et le fameux mois de février. Dans les deux cas, c'était des tortures psychologiques qui s'imposaient à moi.
Dans un élan de nostalgie, je ressortais de vieilles photos. En regardant de plus près, je me dis que mon sourire de cette époque n'avait plus rien à voir avec celui que j'avais aujourd'hui.
- Je devrais arrêter de regarder ça.
La sonnette se déclencha. L'album que je regardais se retrouva fermé et posé soigneusement sur la table basse puis j'allais ouvrir la porte à la personne qui se trouvait derrière, Jin.
La tonalité de fin d'appel retentissait dans mes oreilles. Il venait de raccrocher. J'avais accepté de le voir alors que je savais que j'allais me perdre. Allais-je perdre le jeu tout simplement? Je devais me ressaisir, les dés n'étaient pas encore jetés.
Au fond de moi, je savais que je vivais bercé par l'espoir. C'était une mauvaise période pour moi. Le mois de février avançait vers moi plus vite que je ne le pensais. J'avais besoin d'affection et je le savais. Même si je l'avais voulu, je n'aurais pas pu arrêter nos ébats. En moment de faiblesse, on ne contrôle pas son corps, on ne contrôle pas son c½ur.
- J'ai besoin d'une clope.
Pendant qu'elle se consumait je repensais à ce qu'allait être ma soirée. Allais-je être assez fort pour résister? Toujours les même questions. Pour me changer les idées je décidais de contempler le paysage qui se trouvait autour du petit chemin dans lequel je m'étais arrêté pour répondre à l'appel de Jin. C'était un horizon de campagne traditionnelle. Vert et remplie d'arbres plus ou moins gros. Il était temps de redémarrer. J'avais encore du travail chez moi à faire avant que Jin n'arrive.
Arrivé chez moi, j'avais commencé par transférer les photographies de l'après midi sur mon ordinateur. Il n'y avait que 5 clichés bons à garder. Je devais vraiment remettre mes idées en ordre.
Je n'avais pas vraiment faim, alors je décidai de prendre directement ma douche tant attendue. Après avoir enlevé tout mes vêtements je me glissais sous le jet d'eau chaud. Entendre l'eau couler sur mon corps avait quelque chose de plaisant. J'aimais rester plusieurs minutes sous ce ruissellement de pluie artificielle. Pas trop longtemps quand même, sinon des répercutions pourraient se faire ressentir sur la note d'eau. Se savonner, se rincer, se sécher. Rapidement et efficacement. Mes cheveux étaient encore un peu humide, mais ils finiraient par devenir sec.
Il était un peu moins de 20 heures et je ne savais pas vraiment quand mon invité allait se présenter. En attendant, j'avais décidé de me poser sur mon canapé. Une fois de plus mes pensées divaguèrent entre le baiser que moi et Jin avions partagé et le fameux mois de février. Dans les deux cas, c'était des tortures psychologiques qui s'imposaient à moi.
Dans un élan de nostalgie, je ressortais de vieilles photos. En regardant de plus près, je me dis que mon sourire de cette époque n'avait plus rien à voir avec celui que j'avais aujourd'hui.
- Je devrais arrêter de regarder ça.
La sonnette se déclencha. L'album que je regardais se retrouva fermé et posé soigneusement sur la table basse puis j'allais ouvrir la porte à la personne qui se trouvait derrière, Jin.
Point de vue : Jin Akanishi
J'avais garé ma voiture dans le parking souterrain de l'immeuble. D'énormes cernes me masquaient le visage. Je n'avais pas réussi à les atténuer, malgré le café et le fond de teint.
J'arrivai alors devant son appartement. Je sonnai. Quelques secondes plus tard, on m'ouvrait la porte. Nous sourîmes.
- Entre, dit-il.
- Merci.
Une fois la porte refermée, je posai lentement mes lèvres sur les siennes. Je devais avouer une chose : C'était apaisant. J'appréciai. Je mis fin à notre baiser pour enlever ma veste.
- Je peux fumer chez toi ?
- Sur la terrasse.
Je souris, tout en attrapant sa main pour qu'il me suive. Il semblait gêné, souriait timidement. On aurait dit une jeune fille qui venait d'avoir son premier petit copain.
- Je t'accompagne, lança t-il.
Il attrapa son paquet de cigarettes et son briquet et me rejoignis sur la terrasse. Il avait emmené avec lui deux bouteilles de bière. Nous prîmes place sur les poufs qu'il avait installés sur le sol. Il faisait extrêmement froid dehors, mais nous étions bien protégés. Il ouvrit une bière, prit trois quatre gorgées d'un coup. Je fis de même. Je tirai de mon paquet une cigarette, fouillai dans mes poches pour y trouver un briquet.
- Ka-me, j'ai perdu mon briquet, susurrai-je, les yeux charmeurs.
- J'ai le mien, il fouillait déjà dans ses poches pour me le tendre.
- Tu me l'allumes ?
J'avais fait un grand sourire en prononçant cette phrase. Il baissa rapidement ses yeux, puis s'approcha de moi tout en allumant son briquet. Je m'approchai à mon tour, cigarette en bouche.
- Tu sens bon.
- Et toi, tu sens bien la cigarette, rit-il, un peu plus détendu.
- That was bad, fis-je alors en souriant.
- Wrong, dit-il en s'éloignant pour allumer la sienne.
Je tirai longuement sur ma cigarette pour qu'elle se consume rapidement. Je le sentais me regarder pendant qu'il buvait sa bière. Je me retournai alors vers lui, jetai mon mégot hors de la terrasse. Je m'assis sur le même coussin que lui. Nous étions collés. Je baissai alors la bouteille de bière de sa bouche pour pouvoir l'embrasser. Ce genre de jeu ne me dérangeait pas. Allier l'utile à l'agréable était extrêmement plaisant. Je passai mes bras autour de son cou, dirigeai les siens vers ma taille. Il se laissait faire, ne disait pas non. Je titillai sa veste, puis j'arrêtai tout, brusquement.
- Il te reste des bières ?
- Je crois, oui, fit-il, la mine déçue. Va voir dans le frigo.
- Je reviens, annonçai-je tout en faisant un clin d'½il.
Et je rentrai dans l'appartement, le laissant sur sa faim. Il me suivit du regard. Il était tellement simple à cerner. Chacun de mes faits et gestes semblaient le toucher et me rapprocher un peu plus de mon but final.
J'allais me diriger vers le frigo en question quand un objet attira mon attention. Je fis demi-tour vers la table basse. Il y avait là un album photo, tout simple, il y était gravé en lettres d'argent une année. Je l'ouvris, le feuilletai. Un jeune homme était présent sur chaque photo, il ressemblait à Kame comme deux gouttes d'eau, mais ce n'était pas lui. Parce que lui, il était juste à côté, avec son visage d'enfant. Je souris.
J'avais trouvé un point faible. Une faille dans son sourire.
Je retournai alors sur la terrasse, attrapant rapidement une bouteille de bière dans le réfrigérateur. Il m'attendait, l'air apaisé. J'avais l'album coincé entre mon bras et ma hanche.
- Kazu, je peux regarder cet album ?
Son visage se décomposa littéralement à la vue de l'album photo dans mes mains.
Bingo.
J'arrivai alors devant son appartement. Je sonnai. Quelques secondes plus tard, on m'ouvrait la porte. Nous sourîmes.
- Entre, dit-il.
- Merci.
Une fois la porte refermée, je posai lentement mes lèvres sur les siennes. Je devais avouer une chose : C'était apaisant. J'appréciai. Je mis fin à notre baiser pour enlever ma veste.
- Je peux fumer chez toi ?
- Sur la terrasse.
Je souris, tout en attrapant sa main pour qu'il me suive. Il semblait gêné, souriait timidement. On aurait dit une jeune fille qui venait d'avoir son premier petit copain.
- Je t'accompagne, lança t-il.
Il attrapa son paquet de cigarettes et son briquet et me rejoignis sur la terrasse. Il avait emmené avec lui deux bouteilles de bière. Nous prîmes place sur les poufs qu'il avait installés sur le sol. Il faisait extrêmement froid dehors, mais nous étions bien protégés. Il ouvrit une bière, prit trois quatre gorgées d'un coup. Je fis de même. Je tirai de mon paquet une cigarette, fouillai dans mes poches pour y trouver un briquet.
- Ka-me, j'ai perdu mon briquet, susurrai-je, les yeux charmeurs.
- J'ai le mien, il fouillait déjà dans ses poches pour me le tendre.
- Tu me l'allumes ?
J'avais fait un grand sourire en prononçant cette phrase. Il baissa rapidement ses yeux, puis s'approcha de moi tout en allumant son briquet. Je m'approchai à mon tour, cigarette en bouche.
- Tu sens bon.
- Et toi, tu sens bien la cigarette, rit-il, un peu plus détendu.
- That was bad, fis-je alors en souriant.
- Wrong, dit-il en s'éloignant pour allumer la sienne.
Je tirai longuement sur ma cigarette pour qu'elle se consume rapidement. Je le sentais me regarder pendant qu'il buvait sa bière. Je me retournai alors vers lui, jetai mon mégot hors de la terrasse. Je m'assis sur le même coussin que lui. Nous étions collés. Je baissai alors la bouteille de bière de sa bouche pour pouvoir l'embrasser. Ce genre de jeu ne me dérangeait pas. Allier l'utile à l'agréable était extrêmement plaisant. Je passai mes bras autour de son cou, dirigeai les siens vers ma taille. Il se laissait faire, ne disait pas non. Je titillai sa veste, puis j'arrêtai tout, brusquement.
- Il te reste des bières ?
- Je crois, oui, fit-il, la mine déçue. Va voir dans le frigo.
- Je reviens, annonçai-je tout en faisant un clin d'½il.
Et je rentrai dans l'appartement, le laissant sur sa faim. Il me suivit du regard. Il était tellement simple à cerner. Chacun de mes faits et gestes semblaient le toucher et me rapprocher un peu plus de mon but final.
J'allais me diriger vers le frigo en question quand un objet attira mon attention. Je fis demi-tour vers la table basse. Il y avait là un album photo, tout simple, il y était gravé en lettres d'argent une année. Je l'ouvris, le feuilletai. Un jeune homme était présent sur chaque photo, il ressemblait à Kame comme deux gouttes d'eau, mais ce n'était pas lui. Parce que lui, il était juste à côté, avec son visage d'enfant. Je souris.
J'avais trouvé un point faible. Une faille dans son sourire.
Je retournai alors sur la terrasse, attrapant rapidement une bouteille de bière dans le réfrigérateur. Il m'attendait, l'air apaisé. J'avais l'album coincé entre mon bras et ma hanche.
- Kazu, je peux regarder cet album ?
Son visage se décomposa littéralement à la vue de l'album photo dans mes mains.
Bingo.
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Le petit mot de NiShi.
Je fais ma première intervention sur ce blog. J'espère que ce chapitre vous a plu. On a bien bossé, on l'a écrit en une après-midi. Bref. Plusieurs de vos commentaires sur le chapitre précédent m'ont fait sourire ! Merci de lire ce qu'on écrit. Ce dont je voulais vraiment vous parler ... Maa~ Vous croyiez vraiment que Jin le sadique, c'était terminé ? C'est mal me connaître, haha ! Je me réjouissais de voir que vous pensiez que c'était terminé, ça m'a donné pleins d'idées huhu. (Oui oui, moi je suis une grosse sadique, mais j'assume. :D) Enfin vous qui aimiez bien le méchant Jin, je pense que vous êtes servies, et je vous avoue que ... Jin le sadique, c'est loin d'être fini. A bientôt. :)
Je fais ma première intervention sur ce blog. J'espère que ce chapitre vous a plu. On a bien bossé, on l'a écrit en une après-midi. Bref. Plusieurs de vos commentaires sur le chapitre précédent m'ont fait sourire ! Merci de lire ce qu'on écrit. Ce dont je voulais vraiment vous parler ... Maa~ Vous croyiez vraiment que Jin le sadique, c'était terminé ? C'est mal me connaître, haha ! Je me réjouissais de voir que vous pensiez que c'était terminé, ça m'a donné pleins d'idées huhu. (Oui oui, moi je suis une grosse sadique, mais j'assume. :D) Enfin vous qui aimiez bien le méchant Jin, je pense que vous êtes servies, et je vous avoue que ... Jin le sadique, c'est loin d'être fini. A bientôt. :)