Bonsoir. Voilà le chapitre 4 d'I need a cigarette. J'espère qu'il vous plaira. Je remercie toutes les personnes qui commentent. Vos remarques me permettent d'avoir l'envie de continuer. Et je remercie encore une fois NiShi pour ces corrections et ses points de vue qui sont vraiment super. Je vais arrêter là, on dirait que je viens d'être nominée au oscar XD. Bonne lecture.
*Tortue se dit Kame en Japonais.
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Point de vue : Kamenashi Kazuya
- D'ailleurs, il faudrait que tu viennes voir les photos pour me donner ton avis, Akanishi-san.
- Pas de problème.
Alors j'entrais dans son jeux? Il avait l'air si sur de lui, contrairement à moi. Il devait se moquer éperdument de moi. Je n'allais pas me laisser faire.
- Ryo, sers moi un verre s'il te plait.
- Kazuya? Ryo ne cachait pas son étonnement, en effet me voir boire en soirée était une chose rare. Je croyais que tu n'appréciais pas plus que ca le champagne?!
- Qui a dit que je voulais du champagne? Une tequila, ca sera très bien.
- Une tequila pour le jeune homme! On pouvait voir un sourire satisfait se dessiner sur son visage.
- Bon, je vous laisse entre vous. J'ai d'autre invités à m'occuper. Je vais aller surveiller Tegoshi-kun aussi. Bai Bai.
Jin et moi lui firent un rapide signe de main tandis qu'il s'éloignait.
- Alors comme ca, Akanishi-san, tu chantes?
- Oui, tu veux peut-être une prestation privée? Il accompagna ses paroles d'un sourire joueur, presque sadique.
- PUT YOUR HANDS UP, PUT YOUR HANDS UP IN THE AIR.
Je ne remercierai jamais assez l'idiot qui avait laissé Tegoshi devenir complètement bourré. Il m'avait sauvé, j'étais beaucoup moins doué que Jin à ce jeu et ne savais quoi lui répondre à sa proposition de prestation privée.
- Kame-chan~ embrasse moi.
- Tegoshi-kun, tu as encore une fois trop bu!
- Juste un bisou, s'il te plait!
- Tais-toi.
- Gomen, je n'ai pas pu le surveiller. Dit Ryo qui arrivait de je ne sais où.
- Je vais le ramener chez lui, c'est la meilleure chose à faire.
- Je suis désolé, vraiment. J'aurais aimé que tu restes plus longtemps. Souffla Ryo, avec déception.
- On se rappelle Ryo. Akanishi-san, passe au studio demain, dans la journée.
- Bai Bai Kazu'. Dit Ryo avec son éternel sourire
- Je passerais au studio demain. Jaa~
Et je repartie bras dessus, bras dessous avec un Tegoshi ivre mort.
- Quand j'étais petit, ma maman, elle disait toujours qu'il fallait se laver les pieds parce que sinon....les petits bateaux dans l'eau....
On marcha longtemps comme ca, il me donnait mal au crane. Après avoir raccompagné et couché Tegoshi, je rentrai chez moi. Je me torturais l'esprit à savoir le pourquoi du comment. Jin était présent dans mes pensées, ca me dérangeait. Je savais qu'il m'embarquait dans son jeux, mais je ne pouvais, je ne voulais pas fuir. Je voulais le voir sourire, le voir briller de bonheur. Le chemin allait être long, allais-je arriver au bout? Serais-je à la hauteur? Au fond de moi, je savais que son comportement était dû à une souffrance. Le genre de souffrance dont on ne peut pas se relever seul. Il devait être tombé de haut, à l'agonie, il mourait à petit feu. Comme un animal blessé, apeuré, il ne faisait plus confiance. Serais-je celui qui le sauvera de cette mort imminente? Seul le temps nous le dira...
Le lendemain, j'arrivai au studio de bonne heure, pour préparer les photos. Je ne savais pas à quelle heure Jin allait arriver, mais je me préparai déjà psychologiquement à son jeu. Ne pas montrer ses émotions en était la clef.
Nous ne serions pas seuls, puisque que je devais prendre les photos pour le nouveau single du groupe de mon ami Koki. J'étais à la fois rassuré et déçu, l'ambiance aurait été étrange je pense.
- KAZUYA, nous somme là!!!
Voilà Koki et le reste de son groupe qui arrivaient. Iko-Iko était un groupe de rock assez connu, le genre de groupe sans problème qui fait de la bonne musique. Les autres membres étaient le genre de personne que l'on appréciait forcement. Koki, quand à lui, était un très bon ami à moi. J'étais pour lui, quelqu'un de spécial qu'il devait protéger.
- Koki! Tu vas bien?
- Ça va et toi? Tu m'as l'air assez fatigué!
- Mais ou...
- YO~ . Jin venait d'arriver, ses doigt formant un V.
-...i. Ohayo, Akanishi-san. Koki, toi et les autres pouvez attendre dans la petite salle? Je n'en ai pas pour longtemps.
- Pas de problème. Il ajouta à ses paroles une légères pression sur le bout de mon nez.
- S'il te plait Koki, je ne suis pas un enfant!
- Tu seras toujours un enfant à mes yeux. Dit-il s'éloignant de moi tout en riant.
J'ignorais les dernières paroles de Koki puisque j'avais Jin qui attendait patiemment près de moi.
- Bon, Akanishi-san, j'ai sélectionné une dizaine de photo, il te reste juste à choisir les quatre qui apparaitrons dans le magazine. L'ordinateur est par là-bas.
J'avais à peine eu le temps de tourner ma tête dans sa direction qu'il appuya son doigt sur le bout de mon nez.
- Allons-y. Le ton qu'il avait utilisé était affreusement neutre.
Ne pas montrer ses émotions. J'espérai intérieurement que mon visage ne lui montrerait rien de ce que je ressentais. J'étais déstabilisé, encore une fois. Mais je ressentais aussi une pointe de joie pour ce geste, qui ne signifiait malheureusement rien pour lui.
- Pas de problème.
Alors j'entrais dans son jeux? Il avait l'air si sur de lui, contrairement à moi. Il devait se moquer éperdument de moi. Je n'allais pas me laisser faire.
- Ryo, sers moi un verre s'il te plait.
- Kazuya? Ryo ne cachait pas son étonnement, en effet me voir boire en soirée était une chose rare. Je croyais que tu n'appréciais pas plus que ca le champagne?!
- Qui a dit que je voulais du champagne? Une tequila, ca sera très bien.
- Une tequila pour le jeune homme! On pouvait voir un sourire satisfait se dessiner sur son visage.
- Bon, je vous laisse entre vous. J'ai d'autre invités à m'occuper. Je vais aller surveiller Tegoshi-kun aussi. Bai Bai.
Jin et moi lui firent un rapide signe de main tandis qu'il s'éloignait.
- Alors comme ca, Akanishi-san, tu chantes?
- Oui, tu veux peut-être une prestation privée? Il accompagna ses paroles d'un sourire joueur, presque sadique.
- PUT YOUR HANDS UP, PUT YOUR HANDS UP IN THE AIR.
Je ne remercierai jamais assez l'idiot qui avait laissé Tegoshi devenir complètement bourré. Il m'avait sauvé, j'étais beaucoup moins doué que Jin à ce jeu et ne savais quoi lui répondre à sa proposition de prestation privée.
- Kame-chan~ embrasse moi.
- Tegoshi-kun, tu as encore une fois trop bu!
- Juste un bisou, s'il te plait!
- Tais-toi.
- Gomen, je n'ai pas pu le surveiller. Dit Ryo qui arrivait de je ne sais où.
- Je vais le ramener chez lui, c'est la meilleure chose à faire.
- Je suis désolé, vraiment. J'aurais aimé que tu restes plus longtemps. Souffla Ryo, avec déception.
- On se rappelle Ryo. Akanishi-san, passe au studio demain, dans la journée.
- Bai Bai Kazu'. Dit Ryo avec son éternel sourire
- Je passerais au studio demain. Jaa~
Et je repartie bras dessus, bras dessous avec un Tegoshi ivre mort.
- Quand j'étais petit, ma maman, elle disait toujours qu'il fallait se laver les pieds parce que sinon....les petits bateaux dans l'eau....
On marcha longtemps comme ca, il me donnait mal au crane. Après avoir raccompagné et couché Tegoshi, je rentrai chez moi. Je me torturais l'esprit à savoir le pourquoi du comment. Jin était présent dans mes pensées, ca me dérangeait. Je savais qu'il m'embarquait dans son jeux, mais je ne pouvais, je ne voulais pas fuir. Je voulais le voir sourire, le voir briller de bonheur. Le chemin allait être long, allais-je arriver au bout? Serais-je à la hauteur? Au fond de moi, je savais que son comportement était dû à une souffrance. Le genre de souffrance dont on ne peut pas se relever seul. Il devait être tombé de haut, à l'agonie, il mourait à petit feu. Comme un animal blessé, apeuré, il ne faisait plus confiance. Serais-je celui qui le sauvera de cette mort imminente? Seul le temps nous le dira...
Le lendemain, j'arrivai au studio de bonne heure, pour préparer les photos. Je ne savais pas à quelle heure Jin allait arriver, mais je me préparai déjà psychologiquement à son jeu. Ne pas montrer ses émotions en était la clef.
Nous ne serions pas seuls, puisque que je devais prendre les photos pour le nouveau single du groupe de mon ami Koki. J'étais à la fois rassuré et déçu, l'ambiance aurait été étrange je pense.
- KAZUYA, nous somme là!!!
Voilà Koki et le reste de son groupe qui arrivaient. Iko-Iko était un groupe de rock assez connu, le genre de groupe sans problème qui fait de la bonne musique. Les autres membres étaient le genre de personne que l'on appréciait forcement. Koki, quand à lui, était un très bon ami à moi. J'étais pour lui, quelqu'un de spécial qu'il devait protéger.
- Koki! Tu vas bien?
- Ça va et toi? Tu m'as l'air assez fatigué!
- Mais ou...
- YO~ . Jin venait d'arriver, ses doigt formant un V.
-...i. Ohayo, Akanishi-san. Koki, toi et les autres pouvez attendre dans la petite salle? Je n'en ai pas pour longtemps.
- Pas de problème. Il ajouta à ses paroles une légères pression sur le bout de mon nez.
- S'il te plait Koki, je ne suis pas un enfant!
- Tu seras toujours un enfant à mes yeux. Dit-il s'éloignant de moi tout en riant.
J'ignorais les dernières paroles de Koki puisque j'avais Jin qui attendait patiemment près de moi.
- Bon, Akanishi-san, j'ai sélectionné une dizaine de photo, il te reste juste à choisir les quatre qui apparaitrons dans le magazine. L'ordinateur est par là-bas.
J'avais à peine eu le temps de tourner ma tête dans sa direction qu'il appuya son doigt sur le bout de mon nez.
- Allons-y. Le ton qu'il avait utilisé était affreusement neutre.
Ne pas montrer ses émotions. J'espérai intérieurement que mon visage ne lui montrerait rien de ce que je ressentais. J'étais déstabilisé, encore une fois. Mais je ressentais aussi une pointe de joie pour ce geste, qui ne signifiait malheureusement rien pour lui.
Point de vue : Jin Akanishi
Nous nous dirigeâmes alors vers le fameux ordinateur. Je ne laissai rien me trahir. Il ne fallait pas.
Je dois avouer que j'étais plutôt fier de ma trouvaille ; de mon nouveau passe-temps. C'était peut-être puéril et méchant, mais ce jeu me vidait l'esprit.
De plus, ma victime était assez simple à manier.
- Les voilà. J'espère que tu les apprécieras, lança le jeune homme d'un ton peu assuré.
- Si tu es photographe, il devrait au moins y en avoir une ou deux qui me plaisent.
Ma voix ne tremblait pas, ne laissait rien paraître, mais je souris légèrement. Il semblait un peu plus à l'aise. Je jetai alors un ½il sur les photos. Elles étaient toutes magnifiques, il me fallait l'admettre. Je dois dire que j'aurais aimé en trouver une ou deux mauvaises, mais le décor et les éclairages rendaient parfaitement bien.
- Je déteste les retouches sur les photos, alors je n'ai rien changé, annonça t'il, peu confiant.
- Elles sont superbes, dis-je. Choisis celles que tu veux, elles me plaisent toutes.
Il sourit, l'air satisfait.
- Je préfère quand même que tu les choisisses.
Je les regardai alors plus attentivement, tentant vainement d'en trouver qui me plaisent plus que d'autres. Il me fixait, concentré, comme si mon choix allait déterminer le reste de sa vie.
Je finis par en trouver quatre.
J'allais partir, quand une idée me vint à l'esprit. Il s'approcha de moi, tendant la main.
- Merci beaucoup. Le magazine devrait paraître avec l'interview dans quelques jours.
- Bon travail.
Nous nous serrâmes la main.
- Dis-moi, Kamenashi ... Pourquoi ne pas aller manger quelque part, un midi ? Ce sera ma façon de te remercier correctement.
Il me regardait, puis fixait le sol, puis jetai des regards furtifs autour de lui. Il était troublé ; Cela me fit sourire. Il ressemblait à un animal perdu. Suis-je quelqu'un de méchant ? Sûrement. Je me complais dans le malheur de ceux qui m'entourent. Mais ai-je seulement été un jour une bonne personne ? J'en doute fortement.
- Je ne te force pas, tu n'es absolument pas obligé d'accepter, finis-je par dire.
- Oh ce n'est pas ça ... J'accepte bien sûr, dit-il en souriant.
- Donne moi ton numéro. Je t'appellerai.
Il sortit son portable, je fis de même. Deux minutes plus tard, l'affaire était conclue. Je sortis, tout en croisant à la porte un groupe de jeunes, qui criaient à Kamenashi de se dépêcher.
- Kame, tu es vraiment aussi lent qu'une tortue* !
Amusant.
Il faisait frais, mais beau dehors. Pas un seul nuage ne voilait le ciel ; Il était bleu, pur. J'avançai lentement, mes bottes faisaient craquer l'herbe gelée sous mes pieds. Je me sentais léger, presque aussi simple qu'un enfant.
Un clic, discret.
Je me retournai, et vis quelqu'un se cacher, un énorme appareil photo dans les mains. Je soupirai longuement, remis correctement mon écharpe de façon à ce qu'elle me cache le bas du visage.
Les bons moments ne durent jamais qu'une simple fraction de seconde chez moi.
Je dois avouer que j'étais plutôt fier de ma trouvaille ; de mon nouveau passe-temps. C'était peut-être puéril et méchant, mais ce jeu me vidait l'esprit.
De plus, ma victime était assez simple à manier.
- Les voilà. J'espère que tu les apprécieras, lança le jeune homme d'un ton peu assuré.
- Si tu es photographe, il devrait au moins y en avoir une ou deux qui me plaisent.
Ma voix ne tremblait pas, ne laissait rien paraître, mais je souris légèrement. Il semblait un peu plus à l'aise. Je jetai alors un ½il sur les photos. Elles étaient toutes magnifiques, il me fallait l'admettre. Je dois dire que j'aurais aimé en trouver une ou deux mauvaises, mais le décor et les éclairages rendaient parfaitement bien.
- Je déteste les retouches sur les photos, alors je n'ai rien changé, annonça t'il, peu confiant.
- Elles sont superbes, dis-je. Choisis celles que tu veux, elles me plaisent toutes.
Il sourit, l'air satisfait.
- Je préfère quand même que tu les choisisses.
Je les regardai alors plus attentivement, tentant vainement d'en trouver qui me plaisent plus que d'autres. Il me fixait, concentré, comme si mon choix allait déterminer le reste de sa vie.
Je finis par en trouver quatre.
J'allais partir, quand une idée me vint à l'esprit. Il s'approcha de moi, tendant la main.
- Merci beaucoup. Le magazine devrait paraître avec l'interview dans quelques jours.
- Bon travail.
Nous nous serrâmes la main.
- Dis-moi, Kamenashi ... Pourquoi ne pas aller manger quelque part, un midi ? Ce sera ma façon de te remercier correctement.
Il me regardait, puis fixait le sol, puis jetai des regards furtifs autour de lui. Il était troublé ; Cela me fit sourire. Il ressemblait à un animal perdu. Suis-je quelqu'un de méchant ? Sûrement. Je me complais dans le malheur de ceux qui m'entourent. Mais ai-je seulement été un jour une bonne personne ? J'en doute fortement.
- Je ne te force pas, tu n'es absolument pas obligé d'accepter, finis-je par dire.
- Oh ce n'est pas ça ... J'accepte bien sûr, dit-il en souriant.
- Donne moi ton numéro. Je t'appellerai.
Il sortit son portable, je fis de même. Deux minutes plus tard, l'affaire était conclue. Je sortis, tout en croisant à la porte un groupe de jeunes, qui criaient à Kamenashi de se dépêcher.
- Kame, tu es vraiment aussi lent qu'une tortue* !
Amusant.
Il faisait frais, mais beau dehors. Pas un seul nuage ne voilait le ciel ; Il était bleu, pur. J'avançai lentement, mes bottes faisaient craquer l'herbe gelée sous mes pieds. Je me sentais léger, presque aussi simple qu'un enfant.
Un clic, discret.
Je me retournai, et vis quelqu'un se cacher, un énorme appareil photo dans les mains. Je soupirai longuement, remis correctement mon écharpe de façon à ce qu'elle me cache le bas du visage.
Les bons moments ne durent jamais qu'une simple fraction de seconde chez moi.
*Tortue se dit Kame en Japonais.