Voilà le chapitre deux tant attendue-ou pas. Je remercie encore une fois toutes les personnes qui m'ont laissées des commentaires, ca m'a fait plaisir. J'espère que ce chapitre vous plaira. J'essairais de poster un chapitre chaque week-end je pense. Bonne lecture. =D
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Point de vue : Kamenashi Kazuya
Après cette dure journée de travail, je repensais à lui. Demain matin je ne pourrais pas le voir, un gros photo-shoot m'attendais, je devais donc me rendre à mon studio de très bonne heure. Vraiment dommage, j'aurais aimé lui parler un peu plus. Plus j'y repensais, plus je me demandais pourquoi cette détresse? Qui avait-il eu dans sa vie pour avoir un regard si désespéré? Moi, je voulais le voir sourire, panser ses plaies apparentes...je m'étais donc vraiment épris de lui? Affaire a suivre...Il fallait que je pense à autre chose. L'envie d'allumer la télé me prit d'un coup, c'était vraiment rare, je ne la regardais jamais. Pourquoi je ne la regardais jamais? Je n'avait tout simplement ni le temps, ni l'envie! J'allumais donc la télé, et mis quelque chose de "regardable", les informations. Ma~ les présentateurs ont vraiment l'air débile, ils sont quatre alors qu'il n'y en a qu'un qui parle...enfin bon.
- ....et c'est aujourd'hui que le nouveau single de Jin Akanishi sort.....
J'éteignis la télé. Grand choque. A cet instant, je devais ressembler à un poisson mort! Mon manque de culture est vraiment impressionnant, j'avais du passer pour un idiot a ses yeux! Il chantait alors?! Il était connu? Je me sentais aussi débile que les présentateurs! Je devais immédiatement aller me coucher pour éviter de trop réfléchir et de me torturer l'esprit. Avant de m'endormir je lançais à ma chienne :
- Ran-chan, à partir de maintenant nous allons regarder la télévision plus souvent, ne ?!
8 heure. Réveille. Manger. Douche.....C'est à ce rythme que mon cerveau marche le matin. Je hais me lever tôt. Vraiment, cette journée s'annonce mal, elle est beaucoup trop chargée. Chargée par quoi en plus? Par un shoot pour le magazine "Sweet-Sweet". Un nom niais pour LE magazine du moment avec LES stars du moment. Que des gens sans aucun intérêt qui vous prennent de haut. Et à cause de ce magazine, je ne pourrais pas le voir.
Arrivé au studio, je vis tous le monde s'affairer. Tegoshi-kun, mon assistant stagiaire s'approcha de moi, tel un chaton.
- Kame-chan, encore une journée agitée en perspective ?
- Hum~ trop de mouvement, trop fatiguant, toi aussi tu n'aimes pas ca, n'est-ce pas ?
- C'est vrai. Il continua tout bas, mais cette fois-ci, ce n'est pas n'importe quelle star que tu vas photographier...
- Je peux savoir quelle est la personne qui éveille subitement ton intérêt?
- Le meilleur modèle qu'un photographe puisse avoir. Akanishi Jin!
Le café que j'étais entrain de savourer se retrouva instantanément sur le sol.
- Kame-chan~ ne t'étouffe pas!
- Je crois...je crois que c'est passé par le mauvais trou...Bon, au boulot, parce que...
- Le voilà! me coupa mon assistant.
Je le vis courir, encore une fois, comme un petit chaton. Inépuisable.
- Akanishi-san, je vous présente notre photographe, un des meilleurs.
- Dômo, Akanishi Jin desu.
- Kamenashi Kazuya desu. Faisons du bon travail ensemble.
Je ne voulais pas l'admettre mais j'étais déçu. Faire comme ci nous ne nous connaissions pas. J'étais troublé. Mais j'aurais du m'y attendre. D'après ce que j'avais pu voir, il n'était pas du genre à s'ouvrir aux autres.
Point de vue : Jin Akanishi
- Dômo, Akanishi Jin desu.
- Kamenashi Kazuya desu. Faisons du bon travail ensemble.
Il n'avait en aucun cas besoin de me donner son nom, je m'en souvenais très bien. Cet homme qui avait encore des airs d'adolescent, et qui était venu m'importuner pas plus tard qu'hier avec son chien. Qui aurait cru que je me ferai photographier par quelqu'un comme lui ? Un des meilleurs, paraît-il. Il semble différent de tous ces accrocs de la photo qui hurlent des 'oui' et des 'dans l'autre sens, je veux qu'on ressente les émotions à travers la photo' à tout bout de champ.
Son visage n'avait pas d'expression particulière, je réussis cependant à savoir que le fait de faire semblant de ne pas le reconnaître le rendait ... Déçu ?
- Bien, alors ... Si vous le permettez, on pourrait se mettre au travail dès maintenant ?
- Ça me convient. La journée va être très longue.
- Je ne vous le fait pas dire ...
- Tutoyez-moi. J'ai horreur d'être vouvoyer.
- Dans ce cas là, faîtes de même, dit-il.
J'adore jouer avec les sentiments des autres. On a tellement joué avec les miens que mon désir de vengeance s'étend même jusqu'à m'amuser avec ceux de gens que je connais à peine. C'est tellement simple. Souffrir et faire souffrir est un jeu d'enfant. Tout est question de jeux.
Il semblait déboussolé, mais assez satisfait de sa répartie. Je pris les vêtements que je devais porter et partis dans la salle appropriée pour me changer, accompagné d'une styliste et d'une coiffeuse. Un quart d'heure plus tard, j'étais fin prêt. Je retournai dans le grand studio où se trouvait ma nouvelle victime. Il finissait les réglages sur son appareil photo, pendant que les membres du staff ajustaient l'éclairage.
- Bel appareil photo, lançai-je tout en m'avançant.
- Merci. Vous ... Enfin, tu es prêt ?
- J'en ai pas l'air ?
Il sourit, ne répondit rien et remis sa tête dans l'objectif de son appareil. Moi, je me contentai d'aller devant lui et d'ainsi voir d'un peu plus près sur quoi j'allais poser.
- Bon, le thème du shooting de ce mois-ci, c'est l'amour. On a fait poser tout le monde avec des décors roses et tout ce qui s'en suit. Mais pour ... Toi, je verrais plus quelque chose de sombre, tu ressortirais bien dedans.
- C'est toi le photographe, me contentai-je de répondre.
Le décor derrière moi était d'un noir éclatant, mais les éclairages lui donnaient une impression de gaieté. J'étais moi-même habillé dans des tons très noirs, allant du gris foncé pour la chemise jusqu'au bleu tirant sur le noir pour le jean. Tout ceci avec une veste de smoking noir. Je voyais au loin plusieurs membres du staff, des filles pour la plupart, regarder dans ma direction avec attention. Elles eurent le droit à mon éternel regard froid. J'étais maintenant professionnel dans ce domaine.
- Excuse-moi, tourne toi un peu plus vers moi, et garde ce regard là.
Je m'exécutai. Nous étions alors complètement face à face. J'étais cependant allongé, mon corps reposant sur mes coudes. Mes mains touchaient les boucles de mes cheveux.
- Fais juste une esquisse de sourire en plus de ça, et ce sera parfait.
Je souris alors, très légèrement. Les clics de l'appareil photo étaient nombreux. En effet, il ne semblait pas être si nul que ça.